L’Union européenne s’est dotée mercredi de sa première directive expressément dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Le texte criminalise les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, mais aussi diverses problématiques numériques qui touchent spécifiquement ou plus violemment les femmes que les hommes. Il a aussi pour but de faciliter l’accès à la justice et à la santé des victimes de violence.
Le partage non consenti d’images à caractère sexuel (y compris les deepfakes, qui y sont expressément nommés), la « traque furtive en ligne » (cyberstalking), le cyberharcèlement et le cyberflashing (envoi non sollicité d’une publication représentant des organes génitaux) sont autant d’éléments que le texte vise explicitement à réguler.