Atteinte de paralysie supranucléaire progressive (PSP), une maladie qu’elle décrit comme un « Parkinson sous stéroïdes », la représentante démocrate Jennifer Wexton ne peut plus s’exprimer comme autrefois à la tribune.
Pour pallier le problème, elle a déclaré le 10 juillet s’appuyer sur l’intelligence artificielle, et notamment la génération d’une voix proche de la sienne, afin de pouvoir continuer à remplir ses missions politiques.
Sur X, Jennifer Wexton a publié un exemple du fonctionnement de la machine, qu’elle explique avoir fait entraîner sur des heures de ses anciens discours.
Your ears aren’t deceiving you—AI has allowed me to make a new model of my voice like it was before my PSP.
— Rep. Jennifer Wexton (@RepWexton) July 10, 2024
I hope this helps show creative ways we can empower people facing the kinds of health and accessibility challenges I have and demonstrate our abilities don’t define us. pic.twitter.com/ztXDjCgi63
Le procédé n’est pas sa première tentative d’utiliser la technologie pour dépasser sa maladie.
Au fil des derniers mois, elle a déjà formulé des remarques à l’aide d’une application de production de discours, pointe le Washington Post, mais celle-ci avait une restitution relativement robotique.
Cette fois-ci, aidée de la start-up new-yorkaise Eleven Labs, la voix qui les prononce ressemble de très près à celle de Jennifer Wexton avant que le PSP ne l’attaque.
La représentante démocrate se déclare consciente des risques que pose l’intelligence artificielle. Elle indique notamment avoir restreint le nombre de membres de son équipe en capacité de produire des générations de sa voix.