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L’Institut des normes de télécommunication de l’UE (ETSI) défie la Commission européenne

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Irréductible gaulois, #oupas
Des antennes téléphoniques

Le nouveau directeur général de l’ETSI travaillait jusqu’à l’an dernier chez Huawei. La Commission européenne avait pourtant « officieusement encouragé » les gouvernements nationaux à voter pour un candidat « ne présentant aucun lien avec des entreprises étrangères ».

Les membres de l’Institut européen des normes de télécommunication (ETSI), qui joue un rôle majeur dans l’élaboration de normes techniques des principales technologies mondiales, viennent d’élire le suédois Jan Ellsberger pour succéder à Luis Jorge Romero, qui occupait le poste de directeur général depuis treize ans.

Les candidats pour le poste de directeur général étaient, relevait la semaine passée Euractiv, Luis Jorge Romero, directeur général de l’ETSI depuis 2011 et ancien directeur de Telefónica en Espagne, Gilles Brégant, directeur de l’Agence nationale des fréquences en France (ANFR) et ancien Directeur des technologies du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de 2005 à 2010, et Jan Ellsberger, ancien vice-président d’Ericsson et de Huawei en Allemagne, aujourd’hui conseiller pour une entreprise de conseil.

Selon Euronews, l’expert français en télécommunications était le « candidat favori de l’exécutif européen », la Commission ayant « officieusement encouragé » les gouvernements nationaux à voter pour Gilles Brégant, considéré comme un candidat « ne présentant aucun lien avec des entreprises étrangères ». La Commission s’inquiétait en effet des liens des deux autres candidats avec des entreprises étrangères.

Jan Ellsberger avait alors indiqué qu’il souhaitait « diversifier » les activités de l’ETSI « à la fois en termes de projets et de membres », et suggéré une expansion de l’organisme au Moyen-Orient dans les domaines de « l’IA et du transport automatisé ».

Euractiv soulignait alors que, « contrairement à d’autres organismes de l’UE », l’ETSI est « à la fois juridiquement et financièrement indépendant », parce que récoltant elle-même les bénéfices de ses plus de 850 membres, « dont un grand nombre d’entreprises privées ».

Le champion désigné disqualifié au troisième tour pour 0,5 %


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