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La NASA a annoncé lundi 22 avril au soir sur Twitter la reprise de contact avec Voyager 1 par un « Hi, it’s me. – V1 ».
Depuis le 14 novembre, l’agence américaine ne recevait plus de données provenant de la sonde lancée en 1977 et située actuellement à 24 milliards de kilomètres de la Terre, même si celle-ci pouvait encore être guidée par les commandes faites au sol.
Le laboratoire Jet Propulsion Laboratory de la NASA explique dans un billet de blog qu’une puce impliquée dans le stockage du code qui traitait les données scientifiques (appelée flight data subsystem, FDS) était défaillante.
L’équipe a donc changé l’emplacement du code. Mais Voyager 1 ne possédant pas d’emplacement de mémoire libre pour stocker tout le code, les chercheurs ont dû fractionner leur code et s’assurer que ça n’entrainait aucun bug. Ils ont pour l’instant testé avec succès le déplacement du code de l’empaquetage des données.
« Au cours des prochaines semaines, l’équipe déplacera et ajustera les autres parties concernées du logiciel FDS. Il s’agit notamment des parties qui commenceront à renvoyer des données scientifiques », explique le laboratoire. La mission consistant à rendre de nouveau Voyager 1 opérationnelle n’est donc pas encore terminée.
L’astrophysicien Éric Lagadec en a profité pour rappeler sur Twitter quelques faits à propos de cette sonde.