L'enfer c'est les autres
![Siège d'Europol](http://next.ink/wp-content/uploads/2024/01/europol.jpg)
Le « home routing » permet aux abonnés voyageant à l’étranger de continuer à voir leurs télécommunications être relayées par leurs opérateurs nationaux. Cette technique d’itinérance entraverait les forces répressives dans leurs velléités de surveillance des utilisateurs de cartes SIM étrangères.
Europol aurait des problèmes avec les cartes SIM étrangères, rapportent un certain nombre de médias. L’agence déplore que « les cartes SIM étrangères sont plus compliquées à mettre sur écoute », rapporte ainsi DataNews. « Europol déclare que la fonction de chiffrement mobile Home Routing aide les criminels », titre de son côté BleepingComputer, quand The Register avance qu’ « Europol estime que la technologie de l’itinérance mobile lui rend la tâche trop difficile ».
Europol reste flou sur les types de réseaux concernés
Toutes les générations de réseaux (2G, 3G, 4G, 5G…) sont-elles concernées ? Le communiqué de presse d’Europol ne donne pas vraiment de détails. Il affirme simplement que « le Home Routing limite la collecte de preuves par les services répressifs », au point que « les criminels peuvent agir en toute impunité car les demandes légales de preuves sont rendues impossibles ».
En introduction de sa « prise de position » sur les risques posés par le « home routing », Europol précise que ce sont « les normes de sécurité élevées et l’architecture fragmentée et virtualisée de la 5G autonome [qui] rendront plus difficile l’interception légale », au point que « les autorités policières et judiciaires risquent de perdre l’accès à des données précieuses ».