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Fiasco CrowdStrike : un paramètre en trop (ou en moins) est à l’origine du bug

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Ça se joue parfois à pas grand chose…
Fiasco CrowdStrike : un paramètre en trop (ou en moins) est à l’origine du bug

On connait désormais la cause profonde du fiasco CrowdStrike. Il s’agit bien d’un écran bleu provoqué par une tentative de lecture de la mémoire hors des limites, causée par… une erreur de compréhension entre deux composants du logiciel de CrowdStrike. L’un attend 21 paramètres, quand l’autre n’en propose que 20. Pour une entrée manquante, c’est la grosse tuile.

Le 19 juillet au matin, la société spécialisée dans la cybersécurité CrowdStrike publiait une mise à jour de son logiciel. Rien d’anormal jusque-là, mais le nouveau fichier avait un gros problème : il provoquait des plantages et des écrans bleus en boucle sur les PC Windows, y compris les serveurs.

Un bug, des conséquences importantes

Le grand public a alors découvert l’existence de CrowdStrike pour une bonne partie, et sa présence dans de nombreux systèmes critiques. En effet, difficile de passer à côté des pannes en série qui ont découlées de ce bug : des annulations dans les aéroports, une bourse au ralenti, des employés au chômage technique faute d’ordinateurs utilisables, etc.

Les ordinateurs de la très grande majorité des utilisateurs de Windows n’étaient pas directement affectés. Il faut en effet avoir CrowdStrike, une solution pour les entreprises, pour être directement touché. Indirectement par contre, c’était une autre histoire.

Le week-end suivant la panne, CrowdStrike publiait de premiers détails techniques sur la panne. De son côté, Microsoft annonçait que 8,5 millions de machines étaient affectées, soit moins de 1 % de l’ensemble du parc Windows. Suffisant pour provoquer une belle pagaille un peu partout dans le monde.

Cinq jours après le fiasco, l’entreprise détaillait la chronologie des événements et annonçait des mesures correctives pour éviter que cela puisse se reproduire. On y apprenait notamment que les mises à jour subissaient des tests avant d’être déployées, mais que celle du 19 juillet était passée entre les mailles du filet à cause d’un bug dans le validateur de contenu.

Le Root Cause Analysis est là

Hier, CrowdStrike a mis en ligne un nouveau document attendu : le Root Cause Analysis (RCA), un PDF de 12 pages qui détaille les causes profondes et les actions mises en place. Une nouvelle fois, l’éditeur « s’excuse sans réserve » auprès de ses clients. Le fondateur et CEO de l’entreprise, George Kurtz, fait de même. Il précise au passage que 99 % des sondes sous Windows étaient de nouveau fonctionnelles au 29 juillet, avec une variation de ±1 % au fil des semaines, contre 97 % le 24 juillet, cinq jours après l’incident.


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