Re:Qovery

Critiquant sur Twitter le manque de diversité d’une assemblée d’entrepreneurs et cadres de la tech, la développeuse Anaïs Urlichs a été sommée, par avocats interposés, de supprimer son tweet. Une manœuvre qui laisse les internautes dubitatifs et illustre les risques posés par le « délit d’outrage numérique » créé par la loi SREN.
Fondateur de Qovery, Romaric Philogène, qui travaille habituellement aux États-Unis, était en mars de passage à Paris pour la conférence KubeCon Europe. Il en profite pour dîner avec ses confrères, prend une photo, et décide de la poster sur divers réseaux sociaux (X/Twitter, LinkedIn).

Une photo sur les réseaux sociaux, une remarque…
Observant ce cliché où sont rassemblés des fondateurs et dirigeants d’entreprises françaises et internationales, comme Alan, Couchbase, DataDome, Heetch, ou Mailisearch, et, donc, le patron de Qovery, plusieurs internautes soulignent, sur Twitter comme sur LinkedIn, le manque de diversité de l’assemblée.
Sur un réseau comme sur l’autre, les réponses du chef d’entreprise sont relativement sèches, demandant à celles et ceux qui l’interpellent de lui fournir des solutions plutôt que de le critiquer.