![[MàJ] Royaume-Uni : des travaillistes quittent X, l’UE enquête sur sa gestion de la désinformation](http://next.ink/wp-content/uploads/2023/11/harcelementenligne9.png)
Mise à jour 10h30 : ajout de la réponse d’Elon Musk à Thierry Breton.
Un nombre croissant de représentants du parti travailliste au Parlement britannique quitte le réseau social X.
Parmi les raisons qu’ils donnent au Guardian, les commentaires formulés par le propriétaire du réseau Elon Musk sur les émeutes qui se sont déroulées cet été au Royaume-Uni – celui-ci a pris position en déclarant « la guerre civile est inévitable », avant d’interpeller le Premier ministre britannique sur sa gestion de crise.
Il a largement été critiqué, au Royaume-Uni comme par d’anciens collègues de chez Twitter, pour sa propension à attiser les violences.
L’un des représentants interrogés par le Guardian déplore plus largement la tendance du multimilliardaire états-unien à transformer la plateforme en « mégaphone pour des adversaires étrangers et des groupes marginaux d’extrême-droite ».
De nombreuses personnalités politiques travaillistes se sont d’ailleurs réunies sur des boucles WhatsApp pour discuter du rôle de X dans la diffusion de la désinformation. Parmi les options envisagées par ceux qui quittent le réseau, le Guardian cite Bluesky et Threads (propriété de Meta).
Sans nécessairement quitter X, d’autres personnalités politiques s’emploient plus régulièrement à multiplier leurs canaux de diffusion, pour éviter de dépendre d’une seule plateforme sociale.
La Commission européenne a de son côté déclaré, notamment par la voix de Thierry Breton, qu’elle pourrait se pencher sur la gestion de la désinformation opérée par X pendant les émeutes d’extrême-droite qui ont secoué le Royaume-Uni, dans le cadre de son enquête qui vise, déjà, le réseau social.
Elon Musk a répondu au Commissaire européen par un tweet insultant, qui pourrait être versé au dossier.